Rome panoramique du haut du Vittoriano,monument à Victor Emmanuel II
En plongenat le regard en direction du Tibre, on peut jouir d'une vue splendide de ce fleuve, aux bords longés de murailles et de grands platanes. Sur sa rive gauche on peut admirer, entre autres, les ruines imposantes du Théatre de Marcellus, utilisé à nouveau pendant le Moyen-Age comme résidence de notables de Rome et le dome en pavillon de la Synagogue (construite en 1904 en style architectural syrien) qui domine l'ancien "ghetto" juif.
Plus loin, au delà du détour du fleuve, on peut apercevoir les grandes étendues vertes de Villa Doria Pamphili avec ses magnifiques jardins du 17eme siècle, ainsi que la colline du Mont Janiculum où se dresse la Fontaine monumentale de l'"Acquedotto Paolo" aussi dite "Acqua Paola". Le Vittoriano de Place Venise a été pensé et bati pour offrir un tribut à la mémoire de Victor Emmanuel II (le dernier roi d'Italie) et c'est pour cette raison qu'il est normalement appelé Vittoriano, c'est-à-dire dédié à Victor Emmanuel II. Seulement en un deuxième temps le site fut choisi pour y poser le Monument au Soldat Inconnu et devint ainsi un lieu de culte patriotique national.
Mais l'idée de faire coincider les thèmes du tribut au roi et de l'amour pour la patrie était déjà dans la tete de Giuseppe Sacconi, son idéateur et réalisateur, qui avait prévu un sous-bassement de la statue équestre du roi, d'une longueur de 50 mètres: ce projet ne fut jamais réalisé. C'était un bas-relief représentant un double cortège formé par des hommes célèbres précurseurs de l'unité d'Italie qui commenca en 1848 et se termina par la réunification des 20 régions d'Italie (jusqu'alors séparées en duchés,comtés,règnes et protectorats sous dominations de différents pays).
Une curiosité très intéressante: en 1890, pendant les travaux d'aménagement de l'espace autour du monument, fut retrouvé le fossile d'un éléphant préhistorique (mieux lui vaut la dénomination de "mammouth", comme je décris plus loin) avec la machoire et les yeux pétrifiés. Grace à cette découverte, le professeur Portis, directeur du Cabinet Géologique de l'Université "